Pour la diversité culturelle
Parier pour la diversité culturelle et musicale n’était, il y a encore quelques années, pas chose aisée. Cela signifiait ouvrir des portes et se lancer sur de nouvelles routes qui n’avaient rien d’habituelles. Dans une société globalisée, peu nombreux étaient ceux qui se risquaient à diffuser des créations qui n’entraient pas dans l’offre des grandes industries de la culture et des loisirs.
Les responsables publics et privés qui se sont embarqués avec nous pour montrer d’autres formes de propositions ont contribué à montrer d’autres horizons et réalités, participant ainsi à faire connaître la diversité existante.
La Mar de Musicas est un de ces festivals emblématiques de notre pays qui nous rapproche de cette pluralité. En quinze ans d’existence, il nous a fait connaître le meilleur de pays comme la Turquie, Cuba, le Sénégal, l’Inde, le Mexique, le Mali, l’Argentine, l’Afrique du Sud, la France.. soit plus de 500 artistes invités, citoyens de près de cinquante pays. L’absolu respect porté aux réalités de chaque pays et à la liberté de création a toujours été soumis au jugement et à l’approbation des responsables techniques et culturels, comme à ceux des dirigeants politiques de la ville de Carthagène, scène de ce festival.
Les informations parues récemment sur la programmation de cette année, dédiée au Maroc, ont constitué une véritable surprise pour nous tous. Nous restons stupéfaits par l’étrangeté des commentaires sur la programmation, visiblement émis par des personnes souhaitant influencer le programme définitif. Nous restons également perplexes face à l’intérêt de certains à créer une hostilité entre les institutions des deux pays et face à une polémique inédite jusqu’à aujourd’hui quant aux participants et à la programmation. Enfin nous nous étonnons de la démesure des critiques formulées à l’encontre des responsables du festival, critiques qui relèvent davantage d’intérêts personnels sans faire mention d’une gestion qui a été un modèle toutes ces dernières années jusqu’à créer une marque d’identité qui fait de Carthagène un des hauts lieux culturels des festivals d’été de notre pays.
Nous autres, travailleurs de la culture, de la sphère publique comme privée, souhaitons manifester notre plus grand respect envers le travail réalisé par les responsables du festival, et dénoncer les critiques injustes formulées par des personnes qui méconnaissent leurs parcours en matière de gestion culturelle. Nous savons combien il est difficile de satisfaire toutes les propositions et attentes. Nous sommes conscients de ce que la coordination et l’union de différentes volontés peuvent supposer de tensions et rendre difficiles les accords. Qu’harmoniser les intérêts de toutes les administrations impliquées, tant nationales qu’internationales, est une tâche délicate qui ne se résout que par des concessions réciproques. Ce qui nous semble inquiétant dans la publication des récentes informations biaisées est l’intention manifeste d’amputer les initiatives pour imposer des propositions tant conventionnelles qu’évidentes.
Garantir la diversité culturelle doit se baser sur le respect mutuel, avec une attention toute particulière pour le pays et les artistes invités. Face à l’alarmisme et au sensationnalisme, nous préférons que soient représentées l’œuvre et les conditions de travail des artistes dans leur pays, qui sont tellement différentes des nôtres, ainsi que les efforts que cela suppose pour les montrer (économiques, bureaucratiques, etc.). En contribuant à la diffusion de leurs créations, nous aidons ces artistes à se consolider en tant que tels, exprimant ainsi que leur travail peut s’exercer dans leur pays d’origine, sans nécessité d’émigrer, montrant l’exemple aux autres. Car nous pensons que c’est ainsi que nous pouvons favoriser la connaissance des peuples et que la culture reste un pont de proximité apte à éliminer les frontières et les préjugés.
Dans notre société actuelle, la culture tient un rôle déterminant dans le développement humain et la coopération internationale. La gestion culturelle se doit de développer le rapprochement et non l’affrontement. Les responsables de La Mar de Musicas l’ont démontré au cours de ces quinze dernières années. Nous espérons que leur travail ne soit pas compromis par des comportements équivoques et malintentionnés qui opposent quelques intérêts personnels aux intérêts communs.
Les responsables publics et privés qui se sont embarqués avec nous pour montrer d’autres formes de propositions ont contribué à montrer d’autres horizons et réalités, participant ainsi à faire connaître la diversité existante.
La Mar de Musicas est un de ces festivals emblématiques de notre pays qui nous rapproche de cette pluralité. En quinze ans d’existence, il nous a fait connaître le meilleur de pays comme la Turquie, Cuba, le Sénégal, l’Inde, le Mexique, le Mali, l’Argentine, l’Afrique du Sud, la France.. soit plus de 500 artistes invités, citoyens de près de cinquante pays. L’absolu respect porté aux réalités de chaque pays et à la liberté de création a toujours été soumis au jugement et à l’approbation des responsables techniques et culturels, comme à ceux des dirigeants politiques de la ville de Carthagène, scène de ce festival.
Les informations parues récemment sur la programmation de cette année, dédiée au Maroc, ont constitué une véritable surprise pour nous tous. Nous restons stupéfaits par l’étrangeté des commentaires sur la programmation, visiblement émis par des personnes souhaitant influencer le programme définitif. Nous restons également perplexes face à l’intérêt de certains à créer une hostilité entre les institutions des deux pays et face à une polémique inédite jusqu’à aujourd’hui quant aux participants et à la programmation. Enfin nous nous étonnons de la démesure des critiques formulées à l’encontre des responsables du festival, critiques qui relèvent davantage d’intérêts personnels sans faire mention d’une gestion qui a été un modèle toutes ces dernières années jusqu’à créer une marque d’identité qui fait de Carthagène un des hauts lieux culturels des festivals d’été de notre pays.
Nous autres, travailleurs de la culture, de la sphère publique comme privée, souhaitons manifester notre plus grand respect envers le travail réalisé par les responsables du festival, et dénoncer les critiques injustes formulées par des personnes qui méconnaissent leurs parcours en matière de gestion culturelle. Nous savons combien il est difficile de satisfaire toutes les propositions et attentes. Nous sommes conscients de ce que la coordination et l’union de différentes volontés peuvent supposer de tensions et rendre difficiles les accords. Qu’harmoniser les intérêts de toutes les administrations impliquées, tant nationales qu’internationales, est une tâche délicate qui ne se résout que par des concessions réciproques. Ce qui nous semble inquiétant dans la publication des récentes informations biaisées est l’intention manifeste d’amputer les initiatives pour imposer des propositions tant conventionnelles qu’évidentes.
Garantir la diversité culturelle doit se baser sur le respect mutuel, avec une attention toute particulière pour le pays et les artistes invités. Face à l’alarmisme et au sensationnalisme, nous préférons que soient représentées l’œuvre et les conditions de travail des artistes dans leur pays, qui sont tellement différentes des nôtres, ainsi que les efforts que cela suppose pour les montrer (économiques, bureaucratiques, etc.). En contribuant à la diffusion de leurs créations, nous aidons ces artistes à se consolider en tant que tels, exprimant ainsi que leur travail peut s’exercer dans leur pays d’origine, sans nécessité d’émigrer, montrant l’exemple aux autres. Car nous pensons que c’est ainsi que nous pouvons favoriser la connaissance des peuples et que la culture reste un pont de proximité apte à éliminer les frontières et les préjugés.
Dans notre société actuelle, la culture tient un rôle déterminant dans le développement humain et la coopération internationale. La gestion culturelle se doit de développer le rapprochement et non l’affrontement. Les responsables de La Mar de Musicas l’ont démontré au cours de ces quinze dernières années. Nous espérons que leur travail ne soit pas compromis par des comportements équivoques et malintentionnés qui opposent quelques intérêts personnels aux intérêts communs.
Pepe Corral (FIB Heineken) - Jacobo Martín Mora (Enter Group/Monegros Desert Festival) - Ricard Robles (Sonar) - Luis Calvo Panzano / Begoña Puértolas Marzal (Festival Pirineos Sur) - Juan José Javierre Acín / Luis Lles Yebra (Festival Periferias) - Miguel Martín (Donostia Kultura/Heineken Jazzaldia) - Lluís Puig Gordi / Montse Portús Francolí (Mercat de Música Viva de Vic) - Juan Pedrosa Gómez (Territorios Sevilla) - Jordi Herreruela Salas (Festival Cruïlla de Cultures) - Yolanda Agudo López / Rubén Caravaca Fernández (Fabricantes de Ideas / La Fábrica de Ideas) - Vitor Belho Cortizo / María Mariño Carreira (Nordesía S.L) - Enrique Calabuig (Okapi Producciones, S.L.) - Vito Montaruli (Pasión Turca S.L.) - Albert Salmerón Hernández (Producciones Animadas S.L.) - Francisco Cuberos Jiménez (Música es Amor S.L.) - Saúl Presa Presa (Partenope Producciones) - Gloria Parra Muñoz (Yeiyeba Producciones S.L.) - Fernando Javier Andrés Rutia / Prado Arenas García (Actúa Música) - Antonio Vizcaya Larios (Producciones Mirmidón S.L) - Amel Abou el aazm (AB Sawt Marruecos) -Jorge Ortega Orero (Director Revista Ritmos del Mundo).
Comentarios
Como te dije, me pasaré esta tarde por vuestro concierto de mujeres. Espero poder saludarte,
un beso
Elisa